sábado, 24 de mayo de 2008

Abrazos y orgasmos de papel (parte 2)

...y ahora les vuelvo a tener miedo. Miedo a que conviertan en realidad lo que por el momento encierran sinapsis axones y neuronas. Miedo a materializar algo que ni siquiera existe.
Pero es una de esas ocasiones en las que me cuesta quedarme callada.
Es evidente, y ya lo saben... pero si lo digo, si confieso, yo ya no podré hacer nada.
Y no quiero ser presa de una ilusión, vehiculada mediante palabras. palabras...

miércoles, 21 de mayo de 2008

Abrazos y orgasmos de papel (parte 1)

Resulta dificil, verse en la comprometida situación que supone desafiar un folio en blanco. Y resulta aún más dificil saberse obligado a rellenarlo. Ya no en un sentido liberador, en un movimiento que nace entre costillas y suspiros ahogados, sino de forma metódica, imperativa.
Las palabras tienen el poder de desnudar y exponer todo lo que debería permanecer oculto. Las palabras, para mi, inexperta, pueden resultar incluso amenazantes. Son capaces de sacudirme, de arrancarme, sacarme, desvalijarme.

domingo, 11 de mayo de 2008

"Memorias de Napoleón"



Siguiendo el lema "de todo un poco y un poco de todo" aquí va una de esas fotos a las que llamaremos artísticas (oh! dios photoshop), de uno de esos dias en los que los estudios no me amargaban la existencia. Por el momento, me contento con el recuerdo...

....sólo queda un mes!

Destination inconnue

Marche à marche, le monde du jour est de plus en plus lointain. Nous pénétrons dans les ténèbres. 8h00, bâillements et secousses en cadence, stations endormies. Travailleurs, écoliers, visiteurs peuplent cet univers. Ils marquent et subissent le rythme lymphatique de cet univers souterrain.Fenêtres, sombres fentes qui renvoient des regards vides. Regards qui se croisent, qui s’évitent, sans rien dire.Seuls, au milieu d’une foule, êtres froids qui se heurtent, qui se mêlent frénétiquement.Le temps inéluctable coule, marqué par les aiguilles des horloges et des montres. Mouvement constant, les derniers se faufilent à l’intérieur dans l’urgence.À leurs trousses, la crainte du retard, ils se pressent.Sortir, changer, entrer… impossible de reprendre son souffle.Le wagon est un récipient dont le contenu change à chaque instant. Mélange hétérogène, à l’image de la société : hommes, filles, étrangers, musiciens, aide maçons…Les contrôleurs, maîtres de ce monde, administrent justice et se montrent impassibles face aux excuses de ceux qui enfreindrent les lois de leur règne. Nul n’échappe à leurs griffes. Les clandestins tentent de s’enfuir, et là le temps jusqu'à dès lors furtif devient lourd, s’allonge…Puis la nuit enveloppe et étouffe les quelques peux osés qui s’aventurent à enter.Le silence, quelques fois brisé par les graves cahotements s’empare de plus en plus de tous les wagons. Les regards, scrutateurs et vigilants sont saisis par l’inquiétude.Les tortueuses galeries désertes voilent des actes abominables, féroces, sanglants… Les assaillants sont protégés par le silence.Souvent enchevêtré, les renseignements sont cruciaux dans ce milieu. Les passagers sont submergés par des itinéraires qui n’éprouvent aucune limite. Ils sont égarés.Une seule destination est certaine… la destination inconnue.